Selon le DSM-5, (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, et des troubles psychiatriques de l’Association américaine de psychiatrie) ou la CIM-11 (Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes, 11e version, développée par l’Organisation Mondiale de la Santé) le « trouble du développement intellectuel » fait partie des troubles du neurodéveloppement.
Les troubles du développement intellectuel sont un groupe d’affections étiologiques diverses qui apparaissent au cours de la période de développement et qui se caractérisent par un fonctionnement intellectuel et un comportement adaptatif significativement inférieurs à la moyenne, d’environ deux écarts-types ou plus en dessous de la moyenne (inférieurs au 2,3e percentile environ), sur la base de tests convenablement normalisés et administrés individuellement.
En l’absence de tests convenablement normalisés et standardisés, le diagnostic des troubles du développement intellectuel doit reposer davantage sur un jugement clinique fondé sur une évaluation appropriée d’indicateurs comportementaux comparables.
Les causes du handicap mental sont multiples:
à la conception (maladies génétiques, aberrations chromosomiques – trisomie, syndrome de l’X fragile –, incompatibilité sanguine…) ;
pendant la grossesse (radiation ionisante, virus, médicaments, parasites, alcool, tabac…) ;
à la naissance (souffrance cérébrale du nouveau-né, prématurité…) ;
après la naissance (maladies infectieuses, virales ou métaboliques, intoxications, traumatismes crâniens, accidents du travail ou de la route, noyades, asphyxies…)
Quelle qu’en soit la cause, la personne est porteuse d’une déficience intellectuelle de façon permanente. Elle peut alors avoir besoin d’un soutien et d’un accompagnement adapté afin de développer son indépendance, ses capacités individuelles et ses interactions sociales.